samedi 7 novembre 2009

Quand pourrons nous enfin crier "Je t'aime !" sans se taper la honte ?


 Il fut un temps.
Oui, j'adore ce film, donc passons à autre chose. Cette semaine a été marquée par une fatigue intense. Qu'ai-je bien pu donc faire pour être si fatigué ? Si vous saviez... Rien. Mais rien n'est-il pas l'apologie de tout ? Bon, en fait, je n'ai rien à dire, mais je suis fier, j'ai déjà fait 3 lignes. Les chronologies sont en 15 épisodes, elles reprendront bientôt pour les fans. Je tiens à signaler aussi que je suis toujours sur Lyre, et que le projet avance bien. Ensuite, en ce qui concerne "Piva", c'est en bonne voie aussi. Tiens, je sais de quoi je vais parler : Piva.
Il était une fois (et pas un temps, non mais vous suivez ou quoi ?), deux jeunes gens qui ne savaient pas très bien quoi faire de leurs vies : vivre ou survivre ? La vie, évidement, c'est mieux, et la survie, c'est idiot si on n'y est pas obligé. Mais bon, ils étaient ado et incroyablement crétins et prétentieux . Et donc, ils se disaient que en survivant ils avaient toutes les émotions multipliées par n tendant vers l'infini. Une limite ahurissante... Ce qu'ils n'avaient pas calculé, c'était que les émotions, c'était pour eux en priorité l'amour, le plaisir, la joie, la beauté, l'orgasme, la volupté, l'improvisation, ... (cochez le ou les intrus) Ils ne savaient pas ce qu'était la tristesse, la colère, la haine, la peine, la souffrance, enfin tout ce charabia là. Et forcément, un jour, ça éclate. Et alors, pour des gens qui vivent à fond ensemble sans voir personne d'autre, en ne vivant exclusivement que pour l'autre, durant quelques semaines, ça éclate grave. Une passion. Un des plus grands maux de l'être humain, mais le plus beau aussi. Et ces deux jeunes gens, en plus d'en venir à se détester, ils restaient ensemble, et ils se rencontraient tous les soirs pour se prendre quelques substances illicites et licites, et se cracher leurs poisons (comme les cobras tiens). Et autour d'une bière, ou plusieurs pour être exact, ils décident tout deux de faire mûrir leurs pensées sur l'autre par un projet artistique. L'amoureuse de la philosophie éthérée (la philosophie et elle aussi) décide de représenter par une peinture. Le poète, lui, décide d'écrire un poème. Mais pas un petit, un avec des dimensions astronomiques, histoire de représenter toute la foultitude d'émotions qui lui passaient par la tête. C'est à dire un poème de 196 quatrains d'alexandrins. Ouaip...
C'est glauque hein ? Moi non plus ça ne me plait pas, mais il fallait expliquer comment Piva est arrivé dans mes mains. La peintre a disparu, et le poète, n'ayant en réalité jamais rien écrit de sa vie, mais qui pompait toujours les poèmes d'un de ses potes, lui a refilé le bébé et lui a demandé de le finir. Le titre, c'est du russe (mais comme je dispose pas de l'alphabet cyrillique, je vous donne juste la prononciation, Piva, qui s'écrit un truc comme "nubo"), et ça veut dire Bières. Ouais... il a pas été cherché bien loin son titre. Et donc, pour info, ça fait 7 ans que j'y suis, et j'en suis au quatrain numéro 43. Un peu inutile de poursuivre parce que les deux protagonistes ont complètement disparu de ma vie.
Sinon, j'ai envie de parler de cyclisme. Ben vi, parce que vous ne le savez peut être pas, mais les courses, pour moi, c'est ma grande passion ! Donc, prochain article consacré à la saison écoulée, puis le suivant sur mes 3 cyclistes préférés de l'année, et mon top3 des meilleurs de l'année (pour avoir un aperçu, se reporter à VeloMag).

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