vendredi 25 septembre 2009

Soit X un temps, Y une donnée qualitative. Montrez X=Y.


Un an, six mois et douze jours, à l'heure près en plus. Soit X cette période. Durant ce laps de temps, il s'est passé pas mal de choses dans ma vie : j'ai abandonné les mathématiques, j'ai recommencé à écrire, recommencé à lire aussi, j'ai eu quelques diplômes, un emploi qui me plaisait. Le monde a changé aussi : une crise réelle a suivi une crise irréelle, Sydney Pollack et Laurence Pernoud sont morts, les écolos sont revenus sur le devant de la mode, un gaucho a été élu aux États-Unis, ... Et durant X, j'ai vécu une passion.

Soit Y le bonheur et le bien-être, montrez que X=Y


Démonstration :

En premier lieu, il nous faut cadrer clairement la question, sachant qu'elle est entièrement subjective. Qu'est-ce que le bonheur chez le sujet ? Il faut tout d'abord écarter le plaisir et le bonheur, la recherche du bien-être à court et à long terme. Pour le sujet, le court terme est un mal nécessaire. X est court, mais pourtant, on peut déjà y caractériser ce qui plonge le sujet dans un état de liesse. Ce sera notre première partie. La deuxième s'articulera autour d'un point central, indispensable en science exacte : montrer que Y ne peut être égal à autre chose que X. Enfin, nous montrerons les limites de cette théorie en prouvant que la modification de certaines hypothèses ne modifie pas l'équation finale.

X est donc un temps de un an, six mois et douze jours. Peut-être peut-il être (je suis fier de moi) considéré comme long par certains, mais à échelle humaine, c'est vraiment court. Néanmoins, durant X, le sujet a développé des signes intéressant de resocialisation, d'indépendance de ses choix, et surtout s'est mis à assumer ce qu'il était. De son point de vue, nous pouvons dire qu'il est devenu quelqu'un de bien plus accompli, bien plus satisfait de lui-même et de sa vie. On peut aussi démontrer très facilement qu'il est beaucoup plus intelligent qu'avant (si si, je vous assure) et qu'il est encore plus beau. Bien que cela ne vienne pas de X, force est de constater que cela s'est déroulé durant cette période. Pour l'antisujet, nous ne pouvons conclure, ne connaissant pas ses équations caractéristiques, ni ses valeurs-propres. Néanmoins, des témoignages extérieurs montrent que tout corrobore au système. Mais le plus important dans tout cela, c'est l'application qui a défini la réalisation de projets dans le futur. En effet, alors que le sujet s'échinait à vivre au jour le jour, des projets ont percé et sont apparus afin d'orienter différemment sa vie (i). On vient ainsi de montrer que X s'impose sur le long terme, et a vocation à durer.

Avant X, le sujet a connu diverses aventures ayant modifié son psychisme et sa façon d'appréhender les choses et en particulier le temps. Nous l'avons déjà dit, la principale caractéristique à retenir a été la volonté de vivre au jour le jour. D'après (i), X a révolutionné cette habitude et rien n'est plus comme avant (j'adore les lieux communs). Mais regardons autrement les choses. La conjonction de plusieurs événements ont conduit à aujourd'hui et donc à ce résultat, pouvait-on y arriver autrement ? Il aurait fallu pour cela enchaîner exactement les mêmes circonstances avec un antisujet différent. Or, l'antisujet s'étant imposé de lui-même et étant impossible à remplacer sans pertes matérielles, physiques et morales énormes, nous pouvons conclure à cette question que non, c'était impossible. Donc, avant X, nous n'arrivions pas à Y, et il n'est pas possible, étant donné X que Y soit atteint par d'autres circonstances. Ainsi, Y ne peut être égal à autre chose que X.

Néanmoins (oui, vous comptez bien, c'est le 3ème), nous pouvons émettre des limites à cette théorie. X n'est pas fixe, nous pouvons même rajouter que pendant la lecture de cet article, X a augmenté et tend irrémédiablement à augmenter. Or nous venons de montrer que X et Y sont équivalent. X augmentant, il faut que Y augmente exactement de la même manière pour que l'assertion reste vraie. Il suffit alors de modifier la condition de départ que X est un temps : X est maintenant un temps continu tendant vers l'infini.

Nous venons de prouver que X=Y. Mais une limite est apparu. La seule question a résoudre devient évidente, et nous permet d'élargir le débat : Y peut-il tendre alors vers l'infini ?

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