Il est minuit, nuit noire sur ma vie. J'avance en parlant, croyant trouver le réel.
Mais il n'y a plus rien, plus rien qu'une trêve.
La paix est une guerre lorsqu'elle n'est pas voulue ; j'aurai préféré me taire pour continuer l'affront.
On en vient à aimer son ennemi lorsque l'on comprend son geste. Peut-être voulons-nous faire pareil ?
L'esprit humain ne se contente pas d'une ligne, droite ou non : nous sommes adeptes des cercles.
La solitude voulue est un calme permettant l'oubli et la rédemption.
Je n'ai jamais eu qu'une seule religion.
Je me demande encore comment l'on peut vivre sans foi.
La science répond à la question « comment », la religion à la question « pourquoi ».
La guerre est donc un cercle continu.
La tranquillité et le bien-être se dissocient.
Mais il y a un sens à prendre : bas est neutre et haut est tout.
Après avoir connu le bien-être et basculé de l'autre côté du cercle, on voudrait revenir en bas et se protéger d'un retour.
La véritable paix est neutre, quand la trêve est destruction et la guerre amour.
Je ne crois pas en l'amour mais j'ai foi en lui.
Il m'arrive souvent de penser au choix que j'aurais fait si sa liberté m'avait été accordée.
La liberté du choix n'existe pas.
J'aurais voulu rester neutre.
J'aurais préféré la mort à la destruction.
Je veux reprendre la guerre...
Ce poème me dit qqch... Ne me l'aurais tu pas fait lire ? Tu me manques.
RépondreSupprimer